Trois mois après la première échéance de publication de l’Index Egalité Professionnelle H/F (entreprises de plus de 1000 salariés), l’Ipsoc a réuni 8 entreprises membres pour un partage d’expérience sur l’Index.
A travers la diversité des secteurs (commerce, industrie, services), des tailles de structures juridiques (jusqu’à 17.000 salariés), et des scores (64 à 98), de nombreux points de convergence ont été mis en évidence :
- Un calcul effectué en interne, parfois accompagné par un cabinet spécialisé ou par un éditeur (solutions en cours de déploiement).
- Une détermination du salaire effectuée le plus souvent à partir d’un salaire de base théorique complété de la rémunération variable.
- Deux sujets techniques lourds à traiter, de par la sélection des données et les contraintes de traitement :
- La prise en compte des absences
- La prise en compte des rémunérations variables
- Un travail de remise en question des pratiques sur les augmentations à l’issue des congés maternités, avec des ajustements envisagés pour certaines entreprises.
- Une difficulté à obtenir un score d’index élevé dans les structures à proportion de femmes très forte (>75%) ou très faible (<25%), du fait de l’indicateur des 10 plus hautes rémunérations.
Certaines entreprises sont encore engagées dans les publications à effectuer pour septembre.
L’environnement technique va encore évoluer d’ici au prochain exercice :
- Finalisation et déploiement des solutions des éditeurs
- Evolution des outils de calcul et de déclaratif mis à disposition par l’administration (remplacement du fichier Excel par un module en ligne, interfacé avec le déclaratif).
Une prochaine réunion est envisagée au 2° trimestre 2020 afin de faire le point sur :
- les avancées techniques
- le pilotage à court terme de l’index (quelle variabilité du résultat et comment le maîtriser)
- les actions à long terme en vue d’en améliorer le score